Julie Junquet, formatrice PSSM Standard à Lyon

Comment êtes-vous devenue secouriste PSSM ? Je suis devenue secouriste en 2021 lorsque j’ai commencé à opérer ma reconversion dans le champ de la santé mentale. C’était alors pour moi une évidence que d’inclure PSSM dans mon cursus.

Êtes-vous formatrice standard et/ou jeunes ? Si vous êtes les 2, avez-vous suivi la formation passerelle ? J’ai suivi la formation de formateur pour adultes (ndlr : Standard) car aujourd’hui c’est principalement ce public là que je forme. La formation pour les jeunes m’intéresse énormément mais à l’époque les passerelles n’existaient pas. Il fallait repasser tout depuis le départ donc le coût et le temps ne m’ont pas permis de le faire. 

Qu’est-ce qui vous a convaincue d’être formatrice PSSM ? J’ai une casquette sport et en intervenant dans les clubs de sport je me suis rendue compte qu’il y avait de grandes méconnaissances sur la façon de prendre en charge un potentiel mal-être auprès de licenciés, du staff et des équipes. J’ai proposé au club dans lequel j’intervenais de former leurs équipes s’il m’aidait à financer la formation de formateur PSSM. 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus lors d’une formation PSSM ?
Ce qui me plaît, c’est le sentiment d’utilité. Que les gens partent de zéro ou qu’il soient déjà bien informés, il y a toujours quelque chose à apprendre et des idées reçues à confronter. C’est donc le lien humain que je préfère et l’opportunité de faire avancer la cause de la santé mentale.

Quel réveil pédagogique proposez-vous le 2ème jour de formation ?
En général je change selon les groupes : cela peut être un débat mouvant, une petite séance d’étirement, un quiz sur ce qu’on a vu la veille…

Comment gérez-vous la veille pour votre métier formatrice ?
Pour être au point niveau informations, il y a deux aspects: je m’informe et je me fais informer. Je m’informe en multipliant les lectures de revues spécialisées, en étant attentive à ce qui se passe sur LinkedIn, en restant en veille sur les avancées, les évolutions de décret, etc. C’est presque du 7 jours sur 7 finalement. Et je recueille aussi de l’information auprès du public que je forme. Par exemple je multiplie les sensibilisations pour la santé mentale dans les collèges et les lycées, en dehors de PSSM, et souvent au travers des échanges ce sont les jeunes qui m’apprennent des nouvelles tendances en termes d’application qui peuvent être problématiques, ou qui me demandent un avis sur un compte d’influenceur de santé mentale. Ces questions que j’ai sur le terrain sont primordiales car les modes changent vite. En intervenant auprès des jeunes, eux aussi me permettent d’être mieux informée !

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