
Comment et quand êtes-vous devenu secouriste PSSM ?
Début 2020, j’ai participé à la mise en place d’un programme d’accompagnement et de suivi en santé mentale des étudiants d’une école d’ingénieurs. La question de l’aide entre pairs a rapidement été posée, et la formation de secouriste PSSM a été proposée par les professionnels de santé qui participaient au programme. Dans la continuité de la formation PSSM pour les étudiants, je suis devenu secouriste PSSM pour pouvoir les accompagner au mieux et contribuer à assurer la pérennité de cette initiative dans le temps.
Qu’est-ce qui vous a convaincu de devenir formateur ?
L’ambition de PSSM France visant à former 750 000 secouristes avant 2030 m’a enthousiasmé. C’est une contribution majeure à la déstigmatisation des troubles psychiques dans notre pays, et une aide unique qui peut être proposée aux personnes qui en souffrent ainsi qu’à leurs entourages trop souvent marginalisés.
Contribuer activement à la concrétisation de cette ambition en m’appuyant sur les moyens d’actions dont je dispose, m’est apparu comme une évidence.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus lors d’une formation PSSM ?
L’interaction avec les participants de multiples façons et en partant d’un programme très bien structuré est un vrai plaisir lorsque j’anime des formations PSSM.
Le constat que les idées qu’ils se font sur des sujets touchants aux différentes souffrances psychiques, évoluent au fil de la formation procure de réelles satisfactions.
Enfin, les retours reçus quelques mois plus tard sur l’utilité des notions transmises à l’occasion de leur mise en œuvre dans la vraie vie justifient pleinement l’investissement dans la dynamique PSSM.
Comment gérez-vous la veille pour votre métier de formateur ?
La première source de veille est la lecture régulière des articles de presse et des livres qui paraissent sur la santé mentale.
La rencontre des praticiens de santé, en local et dans les milieux étudiants et professionnels où j’interviens, complète cette veille en l’enrichissant de cas pratiques motivant des recherches ciblées.
Enfin, mon activité de formateur m’a amené à découvrir des personnes souffrant de troubles psychiques, certaines étaient des amis depuis plusieurs années, en étant capable de mieux dialoguer avec elles dès lors qu’elle savaient que je pouvais mieux comprendre ce qu’elles vivaient au quotidien.
C’est cette partie de la veille, la plus riche au plan humain, que je préfère dans mon activité de formateur.






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